Thomas Pesquet fait partie de la nouvelle
génération d’astronautes, sélectionnés par l’Agence Spatiale
Européenne (ESA) pour assurer les missions actuelles vers l’ISS, et dans
le futur vers des destinations plus lointaines.
Il est reparti vers la Station spatiale internationale pour une nouvelle mission de six mois. Mais cette fois, l’astronaute a embarqué dans un vaisseau SpaceX, construit par Elon Musk, le 23 avril en Floride.
Il deviendra le commandant et sera en charge de l’équipe et des expériences menées dans l’espace.
L’astronaute Thomas Pesquet
Né en 1978, il est le plus jeune du Corps des Astronautes Européens. Diplômé de l’École Nationale Supérieure de l’Aéronautique et de l’Espace. En 2001, il passe sa dernière année de formation à l’école polytechnique de Montréal.
Il aime voyager et il parle maintenant 6 langues étrangères dont le
Russe et le Chinois.
De retour en Europe, il forge son expérience professionnelle d’ingénieur aéronautique notamment chez Thales-Alenia Space, puis au CNES, où pendant deux ans il est responsable de projets de recherche sur les egments sol des missions spatiales du futur, d’harmonisation de technologies européennes, d’autonomie des satellites et de standardisation des échanges de données entre agences internationales.
Il est recruté en 2004 par Air France pour son programme de formation de pilotes de ligne. Il en franchit toutes les étapes, accumule 2500 heures de vol et devient instructeur sur Airbus A320.
C’est en 2009 qu’il est sélectionné pour devenir astronaute ESA en compagnie de 5 autres jeunes européens et il commence alors son entraînement au Centre des astronautes européens de l’ESA à
Cologne. Il a depuis été formé sur les systèmes de la Station Spatiale Internationale (ISS), les scaphandres de sortie extravéhiculaires russes et américains et le vaisseau Soyouz. Il a participé à des vols paraboliques avec NOVESPACE (filiale du CNES) ainsi qu’à des stages de survie ou d’exploration (sous-marine et souterraine).
Pour en savoir plus, cliquez ici.
Thomas Pesquet essaie régulièrement de partager son expérience et la vue de la Terre depuis l’Espace.
Si vous voulez regarder ce qu’il communique, voici qq liens:
La Station Spatiale Internationale
La Station spatiale internationale (ISS), seule station orbitale en service, représente une étape majeure pour la connaissance et la maîtrise de ce monde fascinant en permettant de faire vivre et travailler l’Homme dans l’espace.
Les dimensions de la station sont équivalentes à celles d’un terrain de football et plus de 40 vols seront nécessaires afin d’assembler la centaine d’éléments qui la composent. Pour réaliser ce projet d’une ampleur inégalée, les États-Unis, le Canada, la Russie, le Japon, le Brésil, la France et dix autres pays européens membres de l’Esa ont uni leurs forces. Elle tourne autour de la Terre à une altitude d’environ 400 kilomètres.
Les enjeux scientifiques sont de taille : l’ISS représente un terrain d’expérimentation unique pour les sciences de la vie et de la matière mais aussi une plateforme d’observation de la Terre et de l’univers.
Le lancement du 1er élément de l’ISS, le module russe Zarya, a eu lieu en 1998. Aujourd’hui, il y a 6 personnes en permanence pour faire les expériences et la maintenance.
En orbite autour de la Terre, on est en apesanteur, tout flotte.
Les muscles doivent alors être renforcés, afin de ne pas trop se ramollir. Il y a donc deux heures de sport par jour.
Pour les repas, les astronautes mangent des plats avec une sauce épaisse qui colle à la fourchette. Et ils boivent à la paille. Comme ça, les aliments et les liquides ne s’échappent pas.
De même, il faut s’attacher aux toilettes avec des sangles. L’urine et les selles sont ensuite aspirées.
Ici, impossible de prendre une douche. On utilise des sachets avec de l’eau qu’on applique sur la peau, puis on s’essuie avec une serviette. Et pour dormir sans se cogner, les astronautes s’installent dans des sacs de couchage accrochés au mur.
Pour en savoir plus, cliquez ici (futurasciences)…. et aussi là (un jour, une actu)!
Quelques photos partagées par Thomas Pesquet
Camaïeu de bleu dans les eaux du port du Havre. L’estuaire de la Seine est plus facile à repérer que sa source ! Avec son architecture moderne, la ville est inscrite au patrimoine mondiale de l’@UNESCO.
J’essaierai de temps en temps de vous mettre les photos partagées par Thomas Pesquet lors de sa mission.
Vive la curiosité !
Mme VERKEST