She’s back. L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a annoncé le retour de La Niña. Ce phénomène climatique, qui provoque des intempéries dans le monde, s’est amorcé et devrait perdurer jusqu’à l’an prochain.
Selon l’agence spécialisée de l’ONU, cet épisode devrait être « d’intensité modérée à forte ». Le dernier épisode de forte intensité remonte à 2010-2011 et avait provoqué notamment des pluies torrentielles en Australie, en Amérique du Sud et en Asie du Sud.
Normalement, vers l’équateur, les vents Alizés soufflent d’Est en Ouest. Ils entraînent le déplacement des eaux de surface de l’océan vers l’ouest.
L’eau chaude de surface s’accumulent à l’ouest de l’océan Pacifique. De l’eau froide profonde remonte vers le littoral à l’est : Upwelling. Cette eau froide est riche en nutriments et en planctons : développement de la vie marine.
Lors du phénomène El Niño, les Alizés soufflent bien moins fort. L’eau chaude de surface n’est pas déplacée à l’ouest. Il y a plus d’évaporation et de formation de tornades. Le climat change.
Le phénomène La Niña est l’inverse du phénomène El Niño . Les Alizés soufflent trop fort.
Elle correspond au refroidissement à grande échelle des eaux de surface dans le centre et l’est du Pacifique équatorial, associé à des variations de la circulation atmosphérique tropicale.
La Niña ne stoppera pas le réchauffement climatique
Mais si La Niña a généralement pour effet de refroidir la température à l’échelle mondiale, il ne faut pas s’attendre à ce qu’elle stoppe le réchauffement climatique. Car désormais le refroidissement habituellement lié à La Niña est « plus que compensé par la chaleur piégée dans notre atmosphère par les gaz à effet de serre », a expliqué le secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas.
Ainsi, « les années à Niña sont aujourd’hui même plus chaudes que les années à fort Niño que l’on a connues », a-t-il relevé. « Par conséquent », a-t-il conclu, « 2020 est toujours en passe de devenir l’une des années les plus chaudes jamais enregistrées et 2016 – 2020 devrait être la période de cinq ans la plus chaude de l’Histoire ».
Pour en savoir plus, on en parle ici :
Vive la curiosité !
Mme VERKEST